08 juillet 2014

Bizantium, Constantinople et Istanbul quelle ville!

Visite d'Istanbul, ville remplie d'un côté d'une histoire riche, mais qui est aussi d'un autre côté, très moderne. Au premier coup d'oeil, ce mélange est intéressant où l'on voit des building d'aujourd'hui côtoyés des monuments provenant d'une autre époque. Au second coup d'oeil, on trouve que ça manque un peu d'harmonie, mais rien pour nous empêcher d'avoir réellement apprécié cette magnifique ville.

Pays musulman « modéré », il y a tout de même une quantité incroyables de mosquées. Si nous voulions toutes les visiter, je crois que d'une part nous aurions dû nous convertir et nous y aurions passé une bonne partie de notre séjour turc.

Nous avons débuté par visiter la sagesse divine, initialement appelée Sainte-Sophie ce fut, durant la plus longue période de son existence, une église chrétienne. Trois fois rebâtie, Hagia Sophia a du faire preuve de persévérance avant de devenir aussi imposante que nous pouvons la voir aujourd'hui. La période Ottomane a amené un changement de look et l'église fut transformée en mosquée. Maintenant « musée », on peut admirer la cohabitation des œuvres islamiques et chrétiennes qui, bien qu'un peu spéciale, est tout de même très jolie. Les Ottomans avaient caché les icônes chrétiennes sous des couches de peintures, mais les majestueuses mosaïques sont maintenant restaurées pour notre plaisir. Au fil des siècles, tout le monde a voulu y laisser sa marque. La plus cocasse à notre avis est celle de Halfdan, un viking qui a laissé un graffiti sur une balustrade. L'inscription dit à peu près « Halfdan was here in 247 », comme cela provient d'un viking, c'est maintenant une relique historique. Toutefois, je ne crois pas que les autorités auraient vu d'un bon œil que nous inscrivions «Simon et Anne-Marie were here in 2014».
C'est la troisième version de la Sainte-Sophie, revisité en mosquée après avoir été construite en Église, je trouve qu'ils ont fait une méchante job de changement d'orientation religieuse!

Mosquée Hagia Sophia, avec les plaques de signature de quelques big names du monde musulman, tsé c'est pas pratique pour traîner dans sa poche, mais ça donne un certain standing.

Hagia Sophia de son balcon où l'on trouve le graffitis viking!

Les Ottomans ont construit la majorité des bâtiments que nous avons visités, nous avons donc appris beaucoup sur les sultans, califes et empereurs de ce monde très différent de notre histoire canadienne. Nous nous rendons donc dans leur ancien palais, Topkapi, où nous commençons par la visite du harem, ce qui veut simplement dire « quartier privé du Sultan »... bon, son quartier privé n'admettait que les femmes de la famille royale, les concubines et les jeunes hommes de moins de 10 ans, ce qui pouvait représenter près de 300 personnes. Je vous laisse faire vos calculs, mais selon nous, ça donne beaucoup de femmes pour très peu de monsieur.

Il y a ensuite plusieurs salles avec diverses expositions, l'une d'entre elle sur les reliques sacrées nous a démontré à quelle point nous ne connaissons pas beaucoup la religion musulmane. En effet, on peut y voir les clés d'une espèce boite/salle musulmane qui semble importante pour eux. La salle/boite s’appelle Kaaba et est l'endroit le plus sacré pour les musulmans et se trouve à La Mecque. Donc, on finit par comprendre pourquoi les gens poussent un peu pour venir dans cette salle, mais avant d'avoir lu le panneau explicatif, nous regardions de vieilles clés, ce qui n'étaient pas si hot que cela.On y voyait aussi le bâton de Moise, ce qui a impressionné Simon. De mon côté, c'est plus la salle du trésor qui a laissé son impression. Il y a des émeraudes, des saphirs et de l'or sous toutes ces formes. Un pendentif en diamant de 86 carats donne le goût de défoncer la vitrine et courir plus vite que le vent.
Entrée du Topkapi palace, je trouve que ça fait royale en masse

Entrée du Harem, donc attention les gars, il n'y a que des eunuques qui peuvent passer cette porte à moins que vous ne soyez le sultan, alors dans ce cas là, vous pouvez aller retrouver vos nombreuses femmes

Cour de détente pour les visiteurs et le sultan, on a réussi à prendre une belle photo mais il s’apprêtait à y avoir un tournage... on reste dans l'inconnu concernant le film / émission

Bien sûr, aucune visite d'Istanbul ne serait complète sans une incursion dans la Mosquée Bleue. Je n'apprécie pas vraiment de devoir me couvrir la tête, mais pour entrer dans un site religieux, on peut faire une exception à ma règle limite du « couvrage respectueux musulman » qui s'arrête aux cheveux. L'intérieur est très beau avec des tuiles uniques (toutes les tuiles dans les endroits visités sont uniques, ce qui à amener une certaine frustration chez Simon qui trouve qu'elles se ressemblent pas mal toutes) bleues qui couvrent la grande partie des murs et du plafond. La visite est rapide et douillette car il y a du tapis partout dans la mosquée.

Mosquée bleue qui n'a de bleu que l'intérieur

Intérieur de la mosquée Sultanahmet, mieux connue sous le nom de la mosquée bleue d'Istanbul

Un petite descente dans les anciennes citernes de la ville romaine nous rafraîchit les idées et nous met dans une ambiance de spa car il y a de la musique douce qui joue et de l'eau qui dégoutte partout (sur nous aussi).

Nous avons aussi marché dans le quartier de Sultanahmet avec l'ancien hippodrome romain, duquel il reste très peu de vestiges et dans le parc qui sépare Hagia Sophia et la Mosquée Bleue. C'est un environnement riche en histoire et nous avons pu en apprendre davantage au musée d'archéologie de la ville. Il y a beaucoup d'informations sur la région et sur ces différentes ères, passant du temps où la ville s'appelait Bizantium en passant par Constantinople et pour arriver à la plus récente, Istanbul.


Ici j'aimerais rapporter le vol de cet obélisque, volée au 4e siècle en Égypte par un empereur Ottoman, elle date du 15e siècle avant JC. C'est probablement la plus vieille chose que j'ai jamais vue, ce n'est pourtant pas la plus petite, les hiéroglyphes sont super bien conservés, on s'attendrait à ce que ça soit dans un musée... en fait je crois qu'il n'y a pas de musée assez haut pour cette pièce, alors elle résiste au temps qui passe dans la cour de l'ancien hippodrome romain.
Rue commerçante populaire d'Istanbul, à noter que nous aimons les décorations de Noël au mois de juillet.

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