28 août 2014

Guili-Guili

Sur les îles Gilis (prononcé guili), nous n'avons fait que chatouiller la paresse et quelques poissons au passage. Ce n'était pas les îles paradisiaques auxquelles nous aspirions, mais c'était tout de même très joli et, surtout, sur la petite île de Gili Meno, c'était tranquille. Nous sommes restés à prendre le soleil, qui sortait souvent d'entre les nuages, sur la plage de sable. Il y a malheureusement beaucoup de coraux morts sur le bord de l'eau, quand on prend une marche c'est comme si on marchait sur les restants d'une boite de céréales tombés sur le sol, ça fait cric crac croc, ce qui enlève du charme à l'île, surtout à marée basse.

Nous avons passé ces quelques jours dans ce que nous appelons affectueusement notre ''crap'' shack. C'était une petite cabane au centre de l'île avec aucune décoration et beaucoup de fourmis. Nous y avons quand même bien dormi à l'abri de notre moustiquaire, le réveil était assez tôt à chaque jour, les coqs qui peuplent l'Indonésie nous laissant peu de chance de grasse matinée. Cela n'étant pas un grand problème car nous nous couchions très tôt, quand il n'y a pas de lumières de rue, pas trop d'internet et que ton crap shack est tellement tamisé que tu dois lire à la lampe frontale, tu trouves que te coucher à 8h30 devient une option intéressante. On peut donc dire qu'en quittant les Gilis, nous étions bien reposé, ce qui était notre objectif principal de ces quelques jours de farniente.






23 août 2014

Ole!

Nous avons trouvé un coin comme nous les aimons dans la région d'Amed. Bon, il faut clarifier que ce que le guide nous indiquait n'est plus tout à fait vrai. C'était supposé être un 10 km de côte sans trop de touristes, avec des petits villages de pêcheurs qui bordent l'océan Indien. Maintenant, c'est un alignement de petits hôtels que tiennent les familles de pêcheurs. Il y a un grand ratio de touristes, mais on réussit quand même à y trouver notre compte.

Nous sommes arrivés ici après trois transports en Bemo, une espèce de minivan totalement battue qui fait office de petit autobus. Pour vous faire une idée, le compartiment à huile est situé juste à côté du volant et, en pleine conduite, le conducteur remplit le réservoir d'huile, referme le tout et envoie la bouteille vide par la fenêtre, vous parlez d'une maintenance vite fait bien fait. Je vous avouerai que c'était plus confortable que notre minibus touristique précédent, mais bon nous n'avons fait que 4 heures donc l'inconfort serait peut-être venu. Nous avons tout de suite pris un scooter afin d'aller nous trouver un hôtel à quelque part sur les 10 km qui nous intéressent. Nous sommes chanceux, le scooter est très féminin avec du rose et blanc, une clé en lapin et des collants de bonhommes sourires, vous comprendrez que ce n'est pas vraiment un scooter de location mais plutôt un scooter d'une locale qui nous fait un prix pour l'emprunter quelques jours.

Nous avons donc fait un tour de la région, il y a des supers beaux paysages de rizières indonésiennes, un volcan (il y en a partout en Indo), de petits villages de pêcheurs – une fois que tu es bien loin du 10 km de côte qui était mentionné dans le guide de voyage – et un très joli temple. C'était vraiment un drôle d'endroit ce temple, car tu passes devant sans rien voir, il y a bien un stationnement mais on ne voit pas du tout le reste. Une fois à l'intérieur, on voit les piscines avec les fontaines qui composent ce joli endroit, c'est surprenant.

C'est un paysage relaxant, les rizières à perte de vue, ça mène à un état zen.
Travailleurs dans les champs de riz.
La fontaine du cochon était pas mal drôle!
Méchants gros nénuphars!
En route, on a faim alors on s'arrête dans un warung, un petit resto de bord de rue. Il y a un cochon rigolo sur la pancarte ce qui nous insiste à nous arrêter. On mangera en effet du cochon, il t'amène une assiette, dans ce type de resto, tu n'as pas le choix du plat, c'est ce qu'il y a sur le menu du jour, point. Cette journée, c'était un mélange de diverse parties du cochon avec du riz blanc. Je suis un peu fine bouche sur ce qui est de la peau frite et d'autres parties inconnues mais nos assiettes sont ressorties vides (merci Simon). Au petit village d'Amed par contre, nous avons trouvé notre resto favori de l'Indonésie jusqu'à présent. Sur la pancarte à l'avant du warung Ole, il est inscrit que les plats sont fait avec amour et il y a un petit quelque chose de plus dans les plats. C'est le souci du détail dans la présentation, le goût savoureux de tous les plats que nous y avons mangés, toujours accompagnés d'un breuvage toujours excellent. Ce fut un coup de cœur et maintenant nous recherchons cette qualité, le bon goût du Cap Chay au poisson, mais c'est pas gagné.

Deux choses à noter, le scooter et la pancarte avec le cochon rigolo
Nous avons aussi fait un peu de snorkelling, à Bali c'est populaire un peu partout autour de l'île. Nous avons débuté la journée à l'épave du Liberty, un bateau américain de la 2e guerre mondiale qui a coulé à moins de 200 mètres de la côte. C'était très demandant avec les vagues et décidément, il y avait plus de plongeurs que de poissons ici, nous sommes donc aller finir notre journée sur une jolie plage de sable volcanique tranquille où les poissons nous souriaient un peu plus.


Salut, tu viens souvent ici?
On voit l'épave du Liberty, vraiment pas très creux.
AMB, comme un chien dans le jeu de quilles des poissons
Poissons!
Poissons ensoleillés
Jolis coraux!

17 août 2014

Trouver Némo

Bye bye Java, déjà en route vers Bali, le temps court plus vite que nous. C'est pourquoi nous avons plutôt décidé de nager un peu pour faire changement et essayé de rattraper le temps. Nous nous sommes d'abord rendus à Pemuteran, histoire de manger une croûte après le traversier entre Java et Bali, puis nous retournons sur nos pas. Avec un peu de chance, un local nous fait un lift dans sa rapide Nissan March, soit une version plus petite que la Versa haha, avec de la musique « dance » indonésienne, je vous dis que ça dépassait les gros camions sans problème. Nous arrivons à Labuhan Lalang, car nous voulions prendre un bateau pour aller dormir sur l'île de Menjangan, pour nous faire dire qu'il n'est pas possible de dormir là-bas, crotte. On se remet donc sur le bord de la route, de l'autre côté cette fois et un jeune homme nous prend dans son VUS et il y a un grand malaise quand je lui demande s'il est marié et qu'il nous répond que sa femme est décédée il y a trois mois... moi et mes questions!

Bref, tout cela pour dire que nous nous sommes promenés pas mal pour finir... à Pemuteran.

De là, on se prend un tour organisé pour aller faire du snorkelling sur la côte de l'île de Menjangan, qui s'avère être une des seules manières de visiter ce petit coin de paradis. Ce fût vraiment une super expérience, dès qu'on entre (élégamment...) dans l'eau avec notre kit de snorkelling (palme, masque, tubas et wetsuit –très utile contre les coups de soleil!), la magie multicolore nous saute en pleine face. Des poissons, des poissons et encore des poissons de toutes les couleurs, c'est juste une vision de rêve. On patauge une heure et demie, en avalant quelques bonnes gorgées d'eau salée, avec le sourire collé au tubas.

Pour les amateurs du film « Trouver Némo », nous avons vu plusieurs versions du vétéran qui se trouve dans l'aquarium... et même Némo lui-même... ou presque, je vous laisse le chercher! De notre côté, nous essayons encore de voir Doris... 

Un bateau tout semblable au notre, en fait quand on tente de retrouver notre bateau en fin d'avant-midi, c'est une épopée, mais on finit pas embarquer dans le bon pour avoir notre dîner
Petits poissons blancs et jaunes (légende utile!)


Petit poisson arc-en-ciel et un plus plate noir
Allez groupe, on se sauve de l’hurluberlu qui s'en vient avec son tuba
Ça, c'est le plus gros poisson que nous avons vu, malgré sa nouvelle taille minceur!

Des poissons partout, c'était juste fou!

Il y avait pleins de beaux coraux multicolores et avec les poissons, ça fait tout un effet!

Voici le vétéran!

Un trio de vétéran, ils étaient assez communs quoi que un peu peureux

La réponse au quiz se trouve ici, ce sont des Némos, mais blancs et noirs
Des bancs de bébés poissons bleus qui nageaient autour de nous, c'est à couper le souffle (et dans l'eau il en faut du souffle, haha)


Une Anne-Marie parmi les poissons

16 août 2014

Village des inconnus

Il était une fois, près de Kawah Ijen, un petit village dont le nom restera inconnu jusqu'à la nuit des temps. C'est là que nous mènera la suite de nos aventures.

Gandalf (bon vous vous rappelez c'est Ganda son vrai nom mais c'est beaucoup moins drôle) et son ami Eddy (vrai nom) arrive sur leur scooter pour nous mener dans ce petit village inconnu. Nous embarquons sur un cheval mécanique chacun et nous filons au trot pour 45 minutes. Nous traversons une ville où il y a des duels de chevaliers (ceux sur les chevaux mécaniques) le gagnant peut prendre la première place pour le départ à la lumière rouge. Puis c'est la noirceur, le chant des grillons suit notre chemin cahoteux vers le village inconnu.

Nous sommes escorté jusqu'à notre demeure, maison très locale dont les hôtes resteront inconnus. Ce n'est pas faute d'avoir demander leur nom à quelques reprises. On nous sert un bon breuvage pour nous remettre de la longue chevauché, quoi de mieux qu'un bock de thé (littéralement, le thé est servi dans un bock). Un petit riz frit et hop au dodo dans notre chambre ''douillette'' (matelas au sol, pas de couvre matelas, aucun ameublement, c'est très local)

La salle à manger où nous prenons notre petit déjeuner

Quel réveil matinal la mosqué nous fait quand elle chante durant près de 20 minutes à 4h du matin, nous nous rendormons pour être ensuite réveillé par notre hôte au nom inconnu pour le déjeuner. Nous arpentons la ville de long en large, ce n'est pas très long, il n'y a qu'une rue et nous faisons connaissance avec plusieurs des 250 habitants. Il y a beaucoup de ''hello hello'' seuls mots anglais connus de la plupart d'entre eux. C'est une journée douce, où l'on regarde la vie quotidienne du village inconnu. Il y a bien la faim qui nous tenaille, car bien que nous ayons goûté à plusieurs fruits inconnus tous très bons (nous croyons avoir identifié un jack fruit dans le lot) nous n'avons pas eu de lunch et disons que les ramens du souper ne rassasieront pas mon homme.

Les champs de riz du village, nous avons croisé une dame qui revenait avec un chargement de plants de riz dans des paniers sur son dos, j'ai essayé de soulever le chargement et il n'a pas bougé d'une miette, une chance que Simon était là pour sauver la réputation des muscles canadiens

La seule rue du village, les enfants jouaient avec des cerf-volants cette journée-là car il y avait beaucoup de vent

Puis après un court dodo on se lève à 1hr du matin pour aller voir le volcan du Kawa Ijen. C'est un endroit magnifique, il y a un dépôt de souffre jaune, des flammes mauve s'enflammant au contact de l'air, un lac acide bleu acier et un cratère rude et rocheux. De l'autre côté c'est verdoyant, nous sommes au dessus des nuages et le sommet de d'autres montagnes percent le crèmage nuageux. Dans toute cette beauté travaille toutefois des mineurs de souffre dans des conditions ardues pour un salaire de misère. Deux fois pas jour, ils gravissent le mont et descendent dans le cratère pour aller casser des dépôts de souffre, les plus fort emplissent leur panier d'environ 100 kg de souffre et remonte le cratère pour redescendre jusqu'en bas du volcan et pour 0.80$ du kg je vous dis que ce n'est pas un travail que nous choisirions de faire malgré la beauté ambiante.

Voici les paniers pleins de souffre, ça peut peser entre 60 et 100 kg, pour faire la montée abrupte du cratère de 700 m et puis descendre assez à pic pour 3 km, ce sont vraiment de petits bouts d'hommes forts

Ici le masque à gaz est très utile car les odeurs de souffre sont pénibles surtout lorsqu'un coup de vent nous envoie la fumée en pleine face

Simon avec le dépôt de souffre en jaune et le lac acide en bleu acier

Quand même impressionnant toute cette fumée qui sort

Le haut du cratère avec un mineur

Vous pouvez vous imaginer à quel point c'était saisissant avec d'un côté le cratère et de l'autre la mer de nuage

Nous sommes resté bouche-bée devant tous ces nuages

Nous sommes ensuite retourner au village inconnu pour prendre le petit déjeuner, car depuis les ramens de la veille nous n'avions rien eu à grignoter (bon nous avions trouver quelques bananes pour ne pas tomber) et vers 8hr am je vous dis que le petit riz il était très savoureux.


Nous avons quitter le village inconnu et garder en mémoire des images magiques d'un village enjoué et paisible et d'un volcan époustouflant, mais cela restera pour nous un lieu mythique sans nom.  

15 août 2014

Vive le chauffeur d'autobus, d'autobus, d'autobus

Votre mission, si vous l'acceptez : vous rendre à Banyuwangi à partir de Yogyakarta
Contraintes : les trains sont pleins

Plan de mission établi : prendre un autobus touristique de 11 heures qui nous mène en premier lieu au volcan du Bromo puis après une visite matinale, le même package nous mène au port de Ketapang en 5hrs d'autobus public et nous laisse à 8km à l'extérieur de Banyuwangi. Demander à Ganda (surnomé Gandalf – qui est par ailleurs l'opérateur d'un autre tour que nous ferons à partir de Banyuwangi) de venir nous chercher au port pour nous mener à notre objectif.

Appréciation du plan : nous jugeons que c'est un bon plan, même si on ne s'attend à rien pour l'hôtel inclus dans le package.

Réalisation des étapes précédemment établies :
Nous sommes donc près pour l'aventure de 11 heures de transport, le minibus passe nous prendre comme prévu vers 8hr am.
  • Constat #1 : le minibus est réellement un MINIbus... les genoux dans le siège en avant, espace fessier restreint, banc pas assez haut pour appuyer la tête, tout est fait en taille asiatique.
Nous sommes tout de même plein d'entrain pour entreprendre la route. Après près de 3hrs, nous sommes à 50 km de notre point de départ. (Il faut mentionner que nous avons dû attendre un bon moment, car le minibus avait oublié 2 touristes, ils sont donc aller les chercher pour les mettre dans les deux seules places restantes du dit minibus maintenant bondé)
  • Constat # 2:Le temps annoncé dans le sympathique instrument de torture pour touristes : 11 heures n'est pas représentatif du temps réel passé dans les bouchons de circulation de l'île de Java. Ce fut 17 heures avec une seule pause repas et un arrêt pipi.
  • Constat #3 : Notre arrivé à 1h30 du matin suivant nous amène dans une chambre beaucoup mieux que l'on ne se l'était imaginé.
Visite du volcan du Bromo, nous n'optons pas pour l'option jeep et donc vers 5hr am nous sommes debout pour aller monter le volcan. C'est une jolie petite heure de marche qui donne quand même des point de vue très impressionnant.
  • Constat #4 : Marcher 2 heures sans rien d'autre dans le bedon que mon lunch de la veille n'est pas une partie de plaisir, je suis bien contente d'avoir acheté et amené avec moi un espèce de sandwich au chocolat.
  • Constat # 5 : L'odeur de souffre du volcan permet de contribuer à l'odeur par un petit vent personnel sans que personne ne le remarque.
Retour en navette pour nous placer dans un autobus public vers Ketapang. le chauffeur de la navette ne sait pas trop où nous laisser, il nous fait descendre de la navette à trois reprises pour finalement nous ramener au bus initial.
  • Constat # 6 : Débarquer nos sacs trois fois de la navette et les remettre fait des beaux biceps à Simon
L'autobus public a quelques problèmes de moteur et ils laissent poiroter tout le monde sans air durant les réparations. À noter que le bus est très plein, tous les bancs sont occupés et l'allée est remplie de sacs dès le départ de Probolinggo.

Constat # 7 : Il fait bon avoir un éventail avec nous lorsqu'il n'y a pas d'air climatisé dans un bus dont les fenêtres ne s'ouvrent pas.

Constat # 8 : Un bus plein à craquer n'est pas une raison pour ne pas prendre les 10 locaux qui attendent le bus sur le trottoir. Il y a toujours de la place entre les baggages dans l'allée centrale.

Nous sommes les seuls passagers à descendre à Kétapang, nous sommes bien heureux que le chauffeur n'est pas oublié de nous laisser car la suite de leur trajet était le traversier pour Bali.
  • Constat #9 : Sortir d'un autobus aussi plein n'est pas une chose aisée, il faut récupéré nos sacs qui sont empilés quelques part et enjamber les locaux qui sont assis dans l'allée. Tout cela ne se fait pas sans écraser quelques orteils.
Nous allons au Alfamart pour appeler et attendre Gandalf, ce dernier est au rendez-vous.
  • Constat #10 : Les locaux nous trouvent pas mal bizarre de demander pour un téléphone public et ne comprennent pas pourquoi nous n'avons pas de téléphone cellulaire. Ha oui, mais ça ce n'est pas juste en Asie, certains d'entre vous nous trouvent pas mal vieillot dans notre résistance au cellulaire.
Mission accomplie.  

Un temple qui se trouve directement sur la plaine au pied du Bromo, je ne suis pas certaine qu'il ferait long feu advenant une probable éruption

En chemin vers le sommet, le soleil réchauffe l'air et chasse un peu les nuages qui camouflaient le beau paysage

Simon et le copain volcan du Bromo

Beau soleil, pourtant en bas c'est assez nuageux

Les gens sont ici à l'intérieur du cratère du Bromo pour recueillir les offrandes que certains voyageurs jettent dans le volcan

Le volcan qui fume au loin

14 août 2014

Yogy

Haha si vous avez pensé à Yogi l'ours, ne vous en faites pas, nous ne sommes pas aller faire la course à un garde forestier pour voler des pique-niques. Non, nous sommes plutôt dans la ville de Yogyakarta pour notre premier arrêt en Indonésie.

La ville frappe fort, il y a les trottoirs encombrés et les milliers de scooters qui font un bruit d'enfer dans les rues. Il y a une rue commerçante difficile à naviguer avec tous les gens dans les boutiques. Nous sommes vite épuisés, mais cela ne nous empêche pas de faire quelques achats de peintures batik.

Une dame fait une démonstration de peinture batik dans une boutique, c'est vraiment un travail long et précis
Nous y avons visité le Kraton, qui est le palais du sultan, notre impression de cet endroit est pas mal résumé à : si on aime voir les veilles chaussettes, mitaine à four et autres ustensiles utilisés par le sultan, alors c'est l'endroit idéal, sinon c'est un peu décevant, remarquez que nous avons bien ri des chaussettes.

Quand je vous disais qu'il y avait les vieilles chaussettes, ce n'était pas une blague
Le Kraton est encore la résidence du Sultan, il y a donc une myriade d'employés qui s'affèrent à des tâches dans le Kraton... mais en fait nous ne savons pas trop ce qu'ils font, on les voit assis et se promenant.
Watercastle, l'endroit oû le Sultan regardait ses enfants et ses femmes se baigner, il pourrait être mieux entretenu, on dirait que les bassins sont plus destinés aux grenouilles qu'aux humains
Les points fort de la région sont les temples de Borobudur et de Prambanan. Notre première visite, au petit matin, 6hr à la porte afin d'éviter la foule de touristes et aussi la foule de marchands de babioles à l'entrée et à la sortie du site. C'est un temple bouddhiste bâti sur 10 étages qui représentent chacun une étape pour l'ascension au Nirvana, il y a de magnifiques reliefs sur chacun des 7 premiers étages qui sont carrés et les trois derniers sont ronds avec des petits stupas dans lesquelles il y a une statue de bouddha. L'ascension de ce temple, fait en sens des aiguilles d'une montre, est un rituel que pratiquait les pèlerins du temps. Aujourd'hui, nous montons droit au but afin de voir tout de suite la superbe vue sur les campagnes avoisinantes, surtout au petit matin avec la brume qui donne un aspect féerique. Puis, on redescend doucement en marchant les 5km des étages en admirant les reliefs si détaillés.

Vue dans son ensemble on saisit pourquoi c'est le plus grand temple d'Indonésie
La lumière du matin donne un aspect féerique au site de Borobudur
Tous ces détails dans les reliefs sculptés nous épatent

Un des nombreux Bouddha, sur chacune des 4 façades de Borobudur, les Bouddha ont une pose différente représentant des états distinct du Bouddha

Ici, nous sommes nous aussi une attraction, des étudiants Indonésiens nous arrêtent pour poser des questions en anglais pour pratiquer et bien sûr pour prendre une photo!
Pour Prambanan, nous y sommes allés un peu plus tard, nous avons pris l'option des transports en commun. Hé non, nous ne nous étions pas dompté en arrivant de l'aéroport, nous avons repris les mêmes autobus, mais on se disait maintenant que nous savions dans lequel embarquer, ça ira beaucoup mieux. Erreur, ils nous ont fait prendre 3 autobus dont un qui a du s'arrêter en cours de route pour problèmes mécaniques. Bref, près de deux heures plus tard, nous sommes arrivés près du site.

Il s'agit ici d'un temple Hindu qui honore les divinités de Vishnu, Brahma et Shiva ainsi que leur « monture », Hasma, Nandi et Garuda. Il y a donc 6 structures très détaillées, mais qui se ressemblent drôlement. Malheureusement, nous ne pouvons pas visiter l'intérieur du temple de Shiva puisqu'il fut trop endommagé durant le tremblement de terre de 2006... on se demande qu'est-ce qui prend autant de temps à réparer, surtout qu'il ne semble pas y avoir tant d'activités de restauration en cours. Nous continuons pour voir le Candi Sewou tout près qui est un temple bouddhiste, comme quoi les religions se côtoient sans trop de heurts, maintenant comme avant, dans ce pays. Nous avons bien aimé ce temple qui était beaucoup plus tranquille et qui, bien que restauré partiellement, avait l'air sous certain angle de ruines découvertes récemment.

Le temple de Shiva 

On peut voir la majorité des 6 temples de Prambanan 

Moi et la vache Nandi, ma BFF

Voici Candi Sewou, petit temple bouddhiste juste à côté du temple hindu de Prambanan