15 août 2014

Vive le chauffeur d'autobus, d'autobus, d'autobus

Votre mission, si vous l'acceptez : vous rendre à Banyuwangi à partir de Yogyakarta
Contraintes : les trains sont pleins

Plan de mission établi : prendre un autobus touristique de 11 heures qui nous mène en premier lieu au volcan du Bromo puis après une visite matinale, le même package nous mène au port de Ketapang en 5hrs d'autobus public et nous laisse à 8km à l'extérieur de Banyuwangi. Demander à Ganda (surnomé Gandalf – qui est par ailleurs l'opérateur d'un autre tour que nous ferons à partir de Banyuwangi) de venir nous chercher au port pour nous mener à notre objectif.

Appréciation du plan : nous jugeons que c'est un bon plan, même si on ne s'attend à rien pour l'hôtel inclus dans le package.

Réalisation des étapes précédemment établies :
Nous sommes donc près pour l'aventure de 11 heures de transport, le minibus passe nous prendre comme prévu vers 8hr am.
  • Constat #1 : le minibus est réellement un MINIbus... les genoux dans le siège en avant, espace fessier restreint, banc pas assez haut pour appuyer la tête, tout est fait en taille asiatique.
Nous sommes tout de même plein d'entrain pour entreprendre la route. Après près de 3hrs, nous sommes à 50 km de notre point de départ. (Il faut mentionner que nous avons dû attendre un bon moment, car le minibus avait oublié 2 touristes, ils sont donc aller les chercher pour les mettre dans les deux seules places restantes du dit minibus maintenant bondé)
  • Constat # 2:Le temps annoncé dans le sympathique instrument de torture pour touristes : 11 heures n'est pas représentatif du temps réel passé dans les bouchons de circulation de l'île de Java. Ce fut 17 heures avec une seule pause repas et un arrêt pipi.
  • Constat #3 : Notre arrivé à 1h30 du matin suivant nous amène dans une chambre beaucoup mieux que l'on ne se l'était imaginé.
Visite du volcan du Bromo, nous n'optons pas pour l'option jeep et donc vers 5hr am nous sommes debout pour aller monter le volcan. C'est une jolie petite heure de marche qui donne quand même des point de vue très impressionnant.
  • Constat #4 : Marcher 2 heures sans rien d'autre dans le bedon que mon lunch de la veille n'est pas une partie de plaisir, je suis bien contente d'avoir acheté et amené avec moi un espèce de sandwich au chocolat.
  • Constat # 5 : L'odeur de souffre du volcan permet de contribuer à l'odeur par un petit vent personnel sans que personne ne le remarque.
Retour en navette pour nous placer dans un autobus public vers Ketapang. le chauffeur de la navette ne sait pas trop où nous laisser, il nous fait descendre de la navette à trois reprises pour finalement nous ramener au bus initial.
  • Constat # 6 : Débarquer nos sacs trois fois de la navette et les remettre fait des beaux biceps à Simon
L'autobus public a quelques problèmes de moteur et ils laissent poiroter tout le monde sans air durant les réparations. À noter que le bus est très plein, tous les bancs sont occupés et l'allée est remplie de sacs dès le départ de Probolinggo.

Constat # 7 : Il fait bon avoir un éventail avec nous lorsqu'il n'y a pas d'air climatisé dans un bus dont les fenêtres ne s'ouvrent pas.

Constat # 8 : Un bus plein à craquer n'est pas une raison pour ne pas prendre les 10 locaux qui attendent le bus sur le trottoir. Il y a toujours de la place entre les baggages dans l'allée centrale.

Nous sommes les seuls passagers à descendre à Kétapang, nous sommes bien heureux que le chauffeur n'est pas oublié de nous laisser car la suite de leur trajet était le traversier pour Bali.
  • Constat #9 : Sortir d'un autobus aussi plein n'est pas une chose aisée, il faut récupéré nos sacs qui sont empilés quelques part et enjamber les locaux qui sont assis dans l'allée. Tout cela ne se fait pas sans écraser quelques orteils.
Nous allons au Alfamart pour appeler et attendre Gandalf, ce dernier est au rendez-vous.
  • Constat #10 : Les locaux nous trouvent pas mal bizarre de demander pour un téléphone public et ne comprennent pas pourquoi nous n'avons pas de téléphone cellulaire. Ha oui, mais ça ce n'est pas juste en Asie, certains d'entre vous nous trouvent pas mal vieillot dans notre résistance au cellulaire.
Mission accomplie.  

Un temple qui se trouve directement sur la plaine au pied du Bromo, je ne suis pas certaine qu'il ferait long feu advenant une probable éruption

En chemin vers le sommet, le soleil réchauffe l'air et chasse un peu les nuages qui camouflaient le beau paysage

Simon et le copain volcan du Bromo

Beau soleil, pourtant en bas c'est assez nuageux

Les gens sont ici à l'intérieur du cratère du Bromo pour recueillir les offrandes que certains voyageurs jettent dans le volcan

Le volcan qui fume au loin

3 commentaires:

  1. Je sais que vous êtes loin, mais là on dirait vraiment des paysages lunaires...Êtes-vous certains qu'avec toutes ces longues heures de route le bus n'a pas dépassé les frontières?
    Bon repos après ce long périple et merci pour ce partage "sulfureux"... Je pense à vous deux et je vous aime... XXX

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  2. De magnifiques photos, une description de vos aventures toujours très drôle et imagée.
    Même avec un bedon vide, on peut avoir un léger vent à odeur sulfureuse... On vous sent plus sensible au bain de foule, il y a un peu plus de monde au pied carré qu'en Turquie. Bonne continuation et on vous embrasse très fort. Gros bisous.
    Sylvie et Denys xoxoxoxoxox

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  3. Juste à vous lire, j'étouffe dans l'autobus! Je manque d'air! Les photos sont spectaculaires encore d'une fois. On sent qui a beaucoup de monde autour de vous! Ouf! J'ai encore envie d'étouffer. Bonne route à vous deux! L'autre Sylvie

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