Il était une fois, près de Kawah
Ijen, un petit village dont le nom restera inconnu jusqu'à la nuit
des temps. C'est là que nous mènera la suite de nos aventures.
Gandalf (bon vous vous rappelez c'est
Ganda son vrai nom mais c'est beaucoup moins drôle) et son ami Eddy
(vrai nom) arrive sur leur scooter pour nous mener dans ce petit
village inconnu. Nous embarquons sur un cheval mécanique chacun et
nous filons au trot pour 45 minutes. Nous traversons une ville où il
y a des duels de chevaliers (ceux sur les chevaux mécaniques) le
gagnant peut prendre la première place pour le départ à la lumière
rouge. Puis c'est la noirceur, le chant des grillons suit notre
chemin cahoteux vers le village inconnu.
Nous sommes escorté jusqu'à notre
demeure, maison très locale dont les hôtes resteront inconnus. Ce
n'est pas faute d'avoir demander leur nom à quelques reprises. On
nous sert un bon breuvage pour nous remettre de la longue chevauché,
quoi de mieux qu'un bock de thé (littéralement, le thé est servi
dans un bock). Un petit riz frit et hop au dodo dans notre chambre
''douillette'' (matelas au sol, pas de couvre matelas, aucun
ameublement, c'est très local)
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La salle à manger où nous prenons notre petit déjeuner
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Quel réveil matinal la mosqué nous
fait quand elle chante durant près de 20 minutes à 4h du matin,
nous nous rendormons pour être ensuite réveillé par notre hôte au
nom inconnu pour le déjeuner. Nous arpentons la ville de long en
large, ce n'est pas très long, il n'y a qu'une rue et nous faisons
connaissance avec plusieurs des 250 habitants. Il y a beaucoup de
''hello hello'' seuls mots anglais connus de la plupart d'entre eux.
C'est une journée douce, où l'on regarde la vie quotidienne du
village inconnu. Il y a bien la faim qui nous tenaille, car bien que
nous ayons goûté à plusieurs fruits inconnus tous très bons (nous
croyons avoir identifié un jack fruit dans le lot) nous n'avons pas
eu de lunch et disons que les ramens du souper ne rassasieront pas
mon homme.
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Les champs de riz du village, nous avons croisé une dame qui revenait avec un chargement de plants de riz dans des paniers sur son dos, j'ai essayé de soulever le chargement et il n'a pas bougé d'une miette, une chance que Simon était là pour sauver la réputation des muscles canadiens
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La seule rue du village, les enfants jouaient avec des cerf-volants cette journée-là car il y avait beaucoup de vent
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Puis après un court dodo on se lève à
1hr du matin pour aller voir le volcan du Kawa Ijen. C'est un endroit
magnifique, il y a un dépôt de souffre jaune, des flammes mauve
s'enflammant au contact de l'air, un lac acide bleu acier et un
cratère rude et rocheux. De l'autre côté c'est verdoyant, nous
sommes au dessus des nuages et le sommet de d'autres montagnes
percent le crèmage nuageux. Dans toute cette beauté travaille
toutefois des mineurs de souffre dans des conditions ardues pour un
salaire de misère. Deux fois pas jour, ils gravissent le mont et
descendent dans le cratère pour aller casser des dépôts de
souffre, les plus fort emplissent leur panier d'environ 100 kg de
souffre et remonte le cratère pour redescendre jusqu'en bas du
volcan et pour 0.80$ du kg je vous dis que ce n'est pas un travail
que nous choisirions de faire malgré la beauté ambiante.
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Voici les paniers pleins de souffre, ça peut peser entre 60 et 100 kg, pour faire la montée abrupte du cratère de 700 m et puis descendre assez à pic pour 3 km, ce sont vraiment de petits bouts d'hommes forts
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Ici le masque à gaz est très utile car les odeurs de souffre sont pénibles surtout lorsqu'un coup de vent nous envoie la fumée en pleine face
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Simon avec le dépôt de souffre en jaune et le lac acide en bleu acier
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Quand même impressionnant toute cette fumée qui sort
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Le haut du cratère avec un mineur
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Vous pouvez vous imaginer à quel point c'était saisissant avec d'un côté le cratère et de l'autre la mer de nuage
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Nous sommes resté bouche-bée devant tous ces nuages
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Nous sommes ensuite retourner au
village inconnu pour prendre le petit déjeuner, car depuis les
ramens de la veille nous n'avions rien eu à grignoter (bon nous
avions trouver quelques bananes pour ne pas tomber) et vers 8hr am je
vous dis que le petit riz il était très savoureux.
Nous avons quitter le village inconnu
et garder en mémoire des images magiques d'un village enjoué et
paisible et d'un volcan époustouflant, mais cela restera pour nous
un lieu mythique sans nom.
"un lieu mythique sans nom"
RépondreSupprimerChère Anne-Marie,que j'aime ta prose!!!!!!!!!!
Ginette xx
Je suis bouche bée de voir votre salle à dîner! Vraiment rustique! Vive la jeunesse! L'autre Sylvie
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