Histoire de Simon : Il était une
fois un petit Jésus. Quand il mourut, Jean et maman Marie vinrent
s'installer dans une maisonnette de la région d'Efes. Cette maison,
nous ne l'avons pas visitée. Fin de la collaboration d'écriture
avec M Labrecque.
Nous avons tout de même vu une grande
basilique en l'honneur de St-Jean ou du moins les piliers ayant
traversé les âges. Surprenament, la tombe de St-Jean, supposément
historique, rutile de toute sa prestance au centre des vestiges, je
sens la restauration à saveur touristique plus qu'historique.
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Jolie mosquée de la forteresse interdite
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Mosquée et joli paysage autour de Selçuk
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Surplombant la basilique, il y a une
forteresse qui, selon toutes les informations locales que nous avons
eues, serait fermée aux visites... et bien la porte était ouverte
alors nous sommes allés visiter. Les remparts cachaient une jolie
mosquée et plusieurs citernes au cas où il ferait chaud dans le
coin (ce qui est tout le temps pour nous). Du château toutefois,
aucune trace, il doit avoir servi à bâtir la tombe de St-Jean.
Nous avons vu une des sept merveilles
du monde antique! La voici :
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Vous la voyez, c'est la colonne en bas à gauche, c'est tout ce qui reste du temple d'Artémis
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Conclusion : moi, je dis
qu'Artémis devait être pas mal déçue de sa merveille du monde.
Parce que Kheops a mis le temple d'Efes au tapis (je dis cela avec
assez de certitude, sans avoir vu la dite pyramide championne).
Puis, le gros des ruines, quelques
kilomètres de dolmus plus loin, est très compact, surtout avec
l’afflux de plusieurs milliers de touristes à chaque jour, avec le
soleil tout ce beau monde sent un peu le printemps (comme le disait
si bien Annie, mon enseignante de 6e année). Une chance que nous
sommes arrivés 1h30 avant le gros des parapluies anti-soleil
asiatiques, nous avons pu visiter le site en quiétude jusqu'à la
bibliothèque de Selçuk, qui est le bâtiment qui nous a le plus
impressionné. Il y a bien les maisons en terrasse qui sont pas mal,
les mosaïques et les murales sont bien conservées et, bonus, c'est
couvert et donc à l’abri du soleil! Un chat, rencontré par
hasard, nous a laissé savoir que lui préférait les latrines pour
philosopher tranquillement, une chance qu'il n'était pas en pleine
période romaine car il aurait eu 50 compères pour débattre de
philosophie, attention, lui a-t-on dit, à ne pas choisir un siège
réservé. Oui, dans ce temps, il y avait des sièges de latrines
réservés, un peu comme aujourd'hui nous avons des places de
stationnement réservés, comme il y avait à peu près autant
d'intimité, alors je dis que c'est same-same.
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Théâtre d'Efes, avant l'arrivé des touristes
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Devant de la bibliothèque de Selçuk
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Lulu et maisons en terrasses
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Les ruines ne cessant jamais de croiser
notre chemin, nous avons aussi visité les ruines d'Hieropolis. On
pourrait comparer cette antique cité à une agriculture de roches,
car nous voyons très loin des pousses de ruines sortir de terre, je
ne sais pas combien d'année cela prendra avant que petite pierre
devienne maison, mais j'ai l'impression que le processus de
croissance est ici inversé... Au centre du champs, on peut voir le
théâtre qui est la carotte du site, surtout avec le mur bordant la
scène si bien conservé, cela fait changement de tous les autres
théâtres dans lesquels cette portion est toujours semée dans le
champs d'à côté. C'est surtout la situation géographique de la
ville qui nous y amène …
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Théâtre d'Hiéropolis, en arrière-plan vous pouvez voir une partie des champs de ruines
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Simon à Hieropolis
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C'est tout juste au sommet de la
montagne enneigée de Pamukkale. Bon, c'est de la neige dure avec de
l'eau chaude qui coule dessus, mais de loin c'est à si méprendre.
Avec le coucher de soleil sur les travertines, la montagne en
calcaire nous fait faire un petit : Haaaa que c'est joli! Une
fois la lune ayant pris sa place, nous nous rafraîchissons un peu
dans l'eau des travertines qui est presque désertées à ce
moment-ci de la journée. Dans la noirceur, l'eau qui coule sur la
montagne nous donne l'impression de marcher sur de la glace noire,
mon cerveau avait quelques courts circuits car il me mettait une
pancarte jaune « Attention :plancher glissant »
alors que mes pieds lui répondaient « Surface rugueuse :aucun
danger ».
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Simon en hiver, on dirait presque un rebord de toiture avec de la neige durcie |
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Travertines |
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Coucher de soleil et travertines |
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L'eau est parfois bleuté dans les travertines, c'est magique |
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Ici, on a l'option miroir de travertines, tout aussi joli |
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Tête de Simon dans une travertine |
Pour finir en beauté, nous avons roulé jusqu'aux ruines d'Aphrodisias. C'est très bien, surtout qu'il n'y a pas un chat (et pas de latrines), le stade est ici l'attrait principal, car il est pratiquement intact. Bon, il faudrait bien un coup de tondeuse dans les gradins, mais sinon, je pense que l'on pourrait ''liker'' ou pas les exploits de gladiateurs. Sinon, il y avait le bouleterion, l'endroit où le boulè se réunissait (citation de l'audio-guide très informative), pour vos petites connaissances de politiques romaines, cela ressemblait à une assemblée municipale, je ne sais pas s'ils avaient des Là-là Tremblay ou des empereurs Labeaume qui y appliquaient leur loi.
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Simon et le temple de bienvenue avant celui d''Aphrodisias, qui était le plus important, mais dont il ne reste plus rien |
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C'est quand même grand comme stade, vous voyez deux touristes dans le centre pour vous donner une idée des proportions |
Rédaction Bélanger, en direct de l'aéroport Ataturk en attente de l'Indonésie.
De magnifiques images de la Turquie, nous avons été gâtés...et ces montagnes de calcaire, l'illusion est impressionnante et même la tête de Simon dans la travertine: tout pour se rafraîchir. Contente que ayez eu de belles journées et continuer de vous émerveiller et de nous divertir. Ciao! XX
RépondreSupprimerMerci pour les photos! On a l'impression de voyager avec vous....un petit peu!
RépondreSupprimerL'autre Sylvie