La perle du Maghreb?

La place Djemaa-el Fna de Marrakech nous a laissé un peu pantois. Patrimoine culturel classé à l'Unesco, nous nous attendions à quelques spectacles authentiques de la culture marocaine. Nous avons plutôt vu quelques porteurs d'eau, des charmeurs de serpents qui semblent préférés poser leur bêtes sur les touristes que de montrer un vrai spectacle, des singes enchaînés qui semblent prêts à mordre quiconque s'approche trop près, des chevaux qui piaffent et qui ruent dans le petit espace qui leur est attribué sur la place (ne parlons pas trop de l'odeur) en attendant d'éventuels touristes qui voudraient faire une balade en calèche. Nous ne sommes vraiment pas charmés, à la limite j'ai quand même peur de m'approcher des serpents parce que s'ils osent en poser un sur mes épaules... cela donnerait certainement tout un spectacle que d'autres touristes que moi apprécieraient j'en suis sûre! (Une chance, cela n'est pas arrivé!) Il y a plusieurs dames très habillées (hum hum …) qui me propose du henna, au nombre qui s'offre je pourrais être tatouée des pieds à la têtes sans peau blanche pour choquer quiconque. Donc, finalement rien qui nous attire ici, les stands de jus d'orange pourrait avoir sauvé la partie, mais les mises en garde comme quoi ils sont dilués avec de l'eau non traitée nous empêchent de profiter de cette petite douceur. Bref, nous restons sur notre faim, la place Djemaa el Fna serait-elle devenue un attrape touriste sans authenticité? Malheureusement, il n'y a plus de joyau ici, une vide coquille sans pierre précieuse.

Place Djemaa el Fna

Il charme ses serpents à coups de bâton

Une médina, c'est comme un labyrinthe, c'est certain que la majorité des touristes ont besoin d'un coup de pouce (jamais désintéressé) de la part des Marocains. Toutefois, il arrive que l'avis ne soit pas vraiment demandé en fin de compte. Nous marchions tranquillement vers notre riad et un ''ami'', si on en croit son dire, nous lance un '' Hey! mon ami ce n'est pas par là, il faut que tu ailles par ici''.... mais comment sait-il où nous voulons aller... en fait à l'écouter nous ne serions jamais retourner nous coucher car c'était dans un coin résidentiel et les touristes se doivent de rester dans les rues désignées.

La ville nous avait été décrite par des amis Québecois, ainsi que par quelques Marocains rencontrés sur la route, comme étant plutôt Arnakech que Marrakech et force est de constater que c'est la triste vérité. C'est merveilleux comme les souqs recèlent de tout ce dont vous pouvez rêver, marcher dans les ruelles qui sont bordées de boutiques de toute sorte est vraiment une expérience agréable. Toutefois, il ne faut pas s'aviser de vouloir négocier, les vautours de Marrakech ne vous en laisseront pas passer une. C'est donc un très grand plaisir pour les yeux, mais pas pour le sac de cadeau du père noël.

Nous gardons donc un souvenir mitigé de Marrakech, il s'agit d'une médina magnifique avec des souqs vibrants de couleurs, d'odeurs (surtout lorsque l'on passe tout près du souq qui vend des poulets et autres volailles), mais tout cette flamboyance n'est que de surface et pour qui y reste plus que quelques heures, nous nous rendons vite compte que ce sont les dirhams qui luisent plus que tout aux yeux des Marocains.   

Des noix, des abricots et des dattes c'est presque les bons bons légumes de Fardoche version marocaine!

Marchand qui vend des épices au coin de notre Riad

Dame qui travaille dans un marché du souq

Simon dans la medersa Ben Youssef

Palais Bahdi, ruine d'une époque qui semble si bien se marier avec les souqs

Marché de fruits et légumes, les abricots sont délicieux et qui a parler de cerises? Ha oui tous les vendeurs, quel plaisir!

Minaret de la mosquée du centre de la médina

Cour intérieur du musée de Marrakech

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Vue de Marrakech du palais Bahdi

Souqs