Nous avons appris que bien qu'il y a
beaucoup de choses pour lesquelles nous sommes doués, négocier avec
un marocain n'est pas l'une d'elles. Cela rend notre périple au
Maroc parfois inconfortable parce qu'il faut toujours marchander,
sinon ''crash le cash''. Ce n'est pas seulement pour les choses que
tu veux, tu dois aussi argumenter pour les choses que tu ne désires
vraiment pas acheter.
Que ce soit pour une direction que tu
n'as pas demandée ou pour une visite gratuite, on nous tend toujours
la main à un moment pour un pourboire et on nous fait savoir lorsque
ce n'est pas suffisant. Il y a aussi l'arrogance qui vient avec la
négociation, on nous donne initialement un prix ridiculement élevé,
alors nous rétorquons par un prix plutôt faible et l'arrogant nous
rétorque : ''tu n’achèterais même pas des peanuts avec ce
montant là''. C'est parfois dur à supporter en conservant le
sourire. À noter que je ne suis pas certaine que je réussirais à
me négocier un bon prix sur les peanuts non plus...
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Fabrique de cuir, ici étape de la teinture pourboire demandé pour avoir eu accès à la vue 20 dirham car 15 n'étaient pas suffisant
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Même sur la nourriture, il y a place à
faire baisser les prix, en fait il arrive que l'on se fasse guider
sympathiquement dans un restaurant avec une belle vue ou encore dans
un cadre traditionnel marocain. Tout cela paraît bien sauf que la
vue panoramique peut se limiter au toit du voisin et la carte affiche
une surprime touristique. On réussi à faire descendre le prix à un
niveau acceptable, mais au moment de nous remettre la facture, on
nous charge des taxes (qui doivent être inclus dans le prix
''affiché'') et la bouteille d'eau était de très bonne qualité si
on la juge par sa valeur... Bref on commence à ressembler à des
poissons avec un air ébahi (surtout qu'il nous dit en nous quittant,
la prochaine fois ce sera le prix affiché, je t'ai fais un bon
rabais aujourd'hui... comme si je n'avais rien vu aller.) Résultat :
marchander dans le restaurant = échec total pour les deux Québécois.
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C'est pas mal la face que l'on faisait en sortant du resto
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Cela dit, le Maroc est tout de même
magnifique, tout est une expérience en soit; marcher dans la médina
en essayant de ne pas se faire renverser par un cheval qui transporte
des sacs de marchandises inconnus (et qui a la priorité), se faire
pousser sans arrêt parce que les rues d'un mètre de large ne sont
pas suffisantes pour tout le trafic humain, voir deux têtes de
chèvres te faire la grimace sur une échoppe de boucher ou encore
les essaims d'abeilles se coller sur le nougat multicolore.
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Identification du chargement : bonbonne de propane, réaction : a ta boy que je me tasse vite du chemin
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Chargement transporté à dos de mulet ou de cheval au travers des boutiques et des gens
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rue achalandée de la médina
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C'est aussi la vue des toits de la
médina s’enchevêtrant avec les coupoles de télévision qui
amène un air de modernité à cette vision qui serait autrement sans
âge. Les grandes places où les gens se regroupent le soir avec les
enfants qui roulent dans des minis voitures. Des marocains qui se
crient et se crachent dessus dans une chicane de rue. Tout cela,
arrosé, bien sûr, d'un thé à la menthe!
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Vendeur de menthe! Ici c'est pas de la cloret mais le bouquet au complet
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Rue de la médina qui borde notre riad |
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Vue panoramique des toits de la médina |
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Ruelle avec tissus typique du Maroc |
Le vendeur de menthe,quelle belle photo d'un autre monde!!!!!!!!
RépondreSupprimerGinette xx