Après une route qui m'a donnée
quelques sueurs froides et les mains moites, nous arrivons au camping
qui est sur le sentier que nous allons faire demain. C'était une
petite route de terre et Grand-Papa Bis semblait parfois faire du
drift, ce qui, il faut bien l'avouer, n'est plus de son âge. Nous
avons presque le camping pour nous tout seul, il faut toutefois le
partager avec les habituelles sandflies et quelques wekas, oiseau
typique de la Nouvelle-Zélande qui ne vole pas et qui est très
curieux. Je ne sais pas s'ils ont trouvé le coucher de soleil aussi
beau que nous, mais vue de la plage, c'était une magnifique
aquarelle.
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Beau coucher de soleil, le ciel tout rose avec le sable qui prend des teinte orangé, ce fut peut-être 45 minutes de chemin de terre pour nous rendre à ce camping, au moins c'est magnifique.
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1 km à pied, ça use, ça use, 1 km à
pied, ça use les souliers. Je ne vous la chanterai pas pour toute
notre randonnée car se rendre à 21 km prendrait une bonne page de
texte inutile, mais nos souliers les ont quand même bien voyagés.
C'est un très beau sentier qui longe la baie pendant plusieurs
kilomètres et qui nous fait donc marcher sur des plages ainsi que
quelques collines ici et là.
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Nous commençons notre 21 km du jours avec la montée de Gibb's hill, la vue en haut est très jolie
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Pause sur la plage, il fait très beau aujourd'hui, cela donnerait le goût de se faire bronzer
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Notre pause dîner se fait à
Separation Point, là où nous attend toute une fanfare, nous
cherchons un peu puis nous trouvons, c'est un groupe d'oiseaux qui
piaille fort. Nous nous installons pour la sandwich puis en y
regardant de plus près, nous nous sentons floués! Nous nous sommes
fait berner, il s'agit de fausses Australasians Gannets en plastique!
Avec un haut parleur qui crie en imitant les oiseaux! C'est donc en
admirant des répliques de Gannets que nous avons savouré notre
naïveté. J'espère que le programme de réinsertion de la Gannet
fonctionnera, comme ça notre honte ne sera pas vaine.
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Plusieurs criques sur le long de la côte, nous y marcherons plus tard dans la randonnée
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Photo concept fleur
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Nous avons aussi rencontré un phoque,
celui-là il était vrai, dans une crique non achalandée. Il a
semblé surpris de nous voir dans sa demeure et s'est sauvé avec
toute son élégance terrestre jusque dans l'eau de la baie où il
est définitivement plus à l'aise.
Pour terminer nos quelques kilomètres
du jour, nous devons traverser l'embouchure d'une rivière qui
s'assèche, en partie du moins, à marée basse. Il nous faut quand
même franchir quelques sillons d'eau et, ne voulant pas mouiller nos
chaussures mais faisant preuve de paresse, nous ne retirons qu'un
seul soulier et procédons à la traversée en sautillant. Simon fait
cela sans trop d'éclaboussures, puis vient mon tour et je fais des
bonds aussi délicats qu'un hippopotame sautant sur une jambe. Le
phoque devait bien se dire : « Rira bien qui rira le dernier,
côté élégance, tu perds le concours du jour ». Je me
résigne à enlever mon deuxième soulier pour traverser le deuxième
ruissellement, car mon soulier était peut-être sec, mais pas le
reste de mes vêtements.
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Proche de la fin de notre journée de marche, nous sommes bien content, c'est une super belle randonnée avec de nombreuses plages et criques.
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Ouf, nous sommes bien contents de notre
journée, c'était une superbe randonnée, pas trop difficile,
surtout quand nous la comparons avec celle du Maroc (qui était de la
même distance) et qui nous avait drainer toutes les onces de volonté
disponible, ici c'était du gâteau en comparaison.
Ce n'est pas pour autant que nous nous
reposons le lendemain, nous monterons à la Rawhiti Cave, c'est très
abrupte et nous grimpons assez longtemps pour que je fasse ma
meilleure blague de la semaine : « Coudonc, c'est-tu une
cave ou un grenier! ». Appelons-la plutôt la grotte, elle
était vraiment très impressionnante, toute pleine de stalactites
formés en partie par des plantes, un peu comme une gueule de monstre
armée d'une multitude de dents prête à se refermer sur son en-cas
du jour. Comme notre guide de voyage la décrit si bien :
« C'est du bonbon pour les yeux. »
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Après une longue montée vers la ''cave'' (j'aurais plutôt dit un grenier) nous sommes impressionné par la rawithi cave
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Pleins de stalagtites formées par l'eau, la roche et les plantes
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Puis, c'est le moment « découverte
des plateaux de tournage du Seigneur des Anneaux et du Hobbit ».
Parfois, je trouve que le reste de la Nouvelle-Zélande ressemble
plus au film que les endroits qui ont servi de base de tournage. Ici
a Harwood's Hole, nous marchons un peu dans la forêt jusqu'à un
immense trou, nous nous trouvons dans la partie supérieure mais pas
sur le bord, puis ça tombe plus profond que nous pouvons le voir, je
me tiens donc loin du point d'observation, là où mes pieds sont
solidement encrés. Nous reste encore un point de vue à aller voir,
c'est si différent de la forêt lugubre de laquelle nous venons de
sortir que nous sommes surpris de voir une vallée verdoyante avec
les montagnes qui l'entourent. Nous devons avouer que c'est la
première fois que nous renonçons à faire une randonnée, mais
après ces deux jours, la boucle de trois heures de marche de Takaka
Hill, qui est réputée pour être une très belle randonnée, nous
laisse de glace et nous préférons terminer le tout en essayant une
autre microbrasserie. Sommes-nous devenus des alcolos? Bien non,
c'est seulement que partout où nous en essayons, la bière est
excellente et vaut donc la peine d'être mentionnée. Nous buvons
autant que dans le reste du voyage, c'est juste que maintenant nous
en parlons.
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Lieu de notre pique-nique du jour et tournage des films. |
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Juste avant le point de vue de hardwood hole, il faut marcher sur les roches, je n'aime pas toujours cela |
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Une fois installée, j'apprécie la vue sur la vallée |
Quelle randonnée! Petit pas va loin! Cette phrase convient très bien à votre aventure! Quels beaux paysages encore une fois! L'autre Sylvie
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