Il pleut, il pleut, il mouille, tant et
tellement que le glacier a fondu pour n'être qu'un glaçon que nous
retrouvons dans le verre d'eau servi au restaurant. Bien entendu,
c'est une toute petite exagération, le glacier « Fox »
est toujours là, mais pour ce que nous en avons vu, si je résume,
un tas de neige sale au bout là-bas, je crois que j'aurais mieux
aimé visiter mon glaçon.
Il est vrai que le temps n'aide pas
(nous avons décidé de sortir nos beaux habits de pluie plastique
vietnamien afin d'affronter le vent et la pluie, mais nous avions
oublié que les Asiatiques ont tendance à être plus menus que nous
et le dit imperméable nous arrive à l'avant-bras... peux-tu bien me
dire pourquoi nous gardons ces affaires-là!). La courte marche pour
aller voir le glacier se termine abruptement avec une affiche d'un
ranger nous faisant un high-five (ou un halte-là, c'est selon
l'interprétation personnelle). D'où nous sommes, nous ne pouvons
pas distinguer le glacier du reste des montagnes environnantes, c'est
donc à mon avis un glacier caméléon.
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Le voyez-vous? Il est au fond là-bas, c'est notre gros glaçon |
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Un pont suspendu (encore) près des glaciers
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Un bon resto dans la grisaille!
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Une chance que la veille, une
Néo-Zélandaise, poissonnière passionnée, nous avait donné de la
bonne humeur pour les 10 prochaines années. C'était en effet une
pêcheuse de whitebait, minuscule poisson transparent très apprécié
dans ce coin du monde et qui vaut plus d'un écu pour qui ne se sent
pas l'âme au filet, qui nous a présenté ses amis les poissons.
Elle était beaucoup trop excitée pour la situation, de notre côté
nous avions l'attitude de gens qui vont s'acheter du poisson... pas
si hyper que cela, mais elle nous fait goûter et nous explique avec
un tel entrain que venir chercher le poisson chez le pêcheur devient
plus qu'un attrait de la côte ouest. Nous avons donc fait un festin
de whitebait (qui à notre avis ressemble à n'importe quel autre
poisson blanc...sauf qu'il faut en manger une cinquantaine en entier
pour avoir l'appétit heureux) en pensant à notre poissonnière et,
malgré la grisaille, nous nageons dans le bonheur.
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Des chutes d'eau, il y en a plusieurs
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Nous tentons notre chance aux gorges
d'Hokitika, malgré le ciel menaçant, et nous sommes récompensés
par un éclairci juste assez long pour faire le sentier. Nous avons
tout de même attendu un moment dans l'auto à écouter des tubes
avec un volume assez élevé pour ne pas entendre la grêle qui tombe
du ciel, mais quand quelques rayons nous ont dit :« allez,
go c'est votre chance », nous avons foncé.
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AMB est pas mal crampée, il y a un travailleur qui s'est inséré dans notre photo
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Une jolie petite chute près des gorges
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Quand la pluie et le vent nous poussent
à l'intérieur, une section sur le célèbre poisson des chenaux
néo-zélandais nous accueille avec le sourire et beaucoup trop
d'informations (cela semble être une passion chez beaucoup
d'habitants) au musée d'Hokitika. Il y a aussi une section sur la
ruée vers l'or qu'a connu la région. Nous passons ensuite devant un
restaurant dont le nom vaut la peine d'être mentionné, chez « Fat
Pipi Pizza» nous n'irons pas manger.
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Le musée de la ville d'Hokitika |
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Fat Pipi! |
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Microbrasserie, avec un beau plateau de dégustation, il y a aussi eu une grosse frite qui nous a coupé l'appétit du souper, ha lala! |
Vous avez bien fait de ne pas manger de la pizza! Le nom du resto n'est vraiment pas attirant! Par contre, la microbrasserie...c'est vraiment invitant! Menoum..Menoum... L'autre Sylvie
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