10 novembre 2014

Glaçon le vieux glacier

Il pleut, il pleut, il mouille, tant et tellement que le glacier a fondu pour n'être qu'un glaçon que nous retrouvons dans le verre d'eau servi au restaurant. Bien entendu, c'est une toute petite exagération, le glacier « Fox » est toujours là, mais pour ce que nous en avons vu, si je résume, un tas de neige sale au bout là-bas, je crois que j'aurais mieux aimé visiter mon glaçon.

Il est vrai que le temps n'aide pas (nous avons décidé de sortir nos beaux habits de pluie plastique vietnamien afin d'affronter le vent et la pluie, mais nous avions oublié que les Asiatiques ont tendance à être plus menus que nous et le dit imperméable nous arrive à l'avant-bras... peux-tu bien me dire pourquoi nous gardons ces affaires-là!). La courte marche pour aller voir le glacier se termine abruptement avec une affiche d'un ranger nous faisant un high-five (ou un halte-là, c'est selon l'interprétation personnelle). D'où nous sommes, nous ne pouvons pas distinguer le glacier du reste des montagnes environnantes, c'est donc à mon avis un glacier caméléon.

Le voyez-vous? Il est au fond là-bas, c'est notre gros glaçon

Un pont suspendu (encore) près des glaciers

Un bon resto dans la grisaille!

Une chance que la veille, une Néo-Zélandaise, poissonnière passionnée, nous avait donné de la bonne humeur pour les 10 prochaines années. C'était en effet une pêcheuse de whitebait, minuscule poisson transparent très apprécié dans ce coin du monde et qui vaut plus d'un écu pour qui ne se sent pas l'âme au filet, qui nous a présenté ses amis les poissons. Elle était beaucoup trop excitée pour la situation, de notre côté nous avions l'attitude de gens qui vont s'acheter du poisson... pas si hyper que cela, mais elle nous fait goûter et nous explique avec un tel entrain que venir chercher le poisson chez le pêcheur devient plus qu'un attrait de la côte ouest. Nous avons donc fait un festin de whitebait (qui à notre avis ressemble à n'importe quel autre poisson blanc...sauf qu'il faut en manger une cinquantaine en entier pour avoir l'appétit heureux) en pensant à notre poissonnière et, malgré la grisaille, nous nageons dans le bonheur.



Des chutes d'eau, il y en a plusieurs

Nous tentons notre chance aux gorges d'Hokitika, malgré le ciel menaçant, et nous sommes récompensés par un éclairci juste assez long pour faire le sentier. Nous avons tout de même attendu un moment dans l'auto à écouter des tubes avec un volume assez élevé pour ne pas entendre la grêle qui tombe du ciel, mais quand quelques rayons nous ont dit :« allez, go c'est votre chance », nous avons foncé.

AMB est pas mal crampée, il y a un travailleur qui s'est inséré dans notre photo

Une jolie petite chute près des gorges

Quand la pluie et le vent nous poussent à l'intérieur, une section sur le célèbre poisson des chenaux néo-zélandais nous accueille avec le sourire et beaucoup trop d'informations (cela semble être une passion chez beaucoup d'habitants) au musée d'Hokitika. Il y a aussi une section sur la ruée vers l'or qu'a connu la région. Nous passons ensuite devant un restaurant dont le nom vaut la peine d'être mentionné, chez « Fat Pipi Pizza» nous n'irons pas manger.

Le musée de la ville d'Hokitika

Fat Pipi!

Microbrasserie, avec un beau plateau de dégustation, il y a aussi eu une grosse frite qui nous a coupé l'appétit du souper, ha lala!

1 commentaire:

  1. Vous avez bien fait de ne pas manger de la pizza! Le nom du resto n'est vraiment pas attirant! Par contre, la microbrasserie...c'est vraiment invitant! Menoum..Menoum... L'autre Sylvie

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